Comment mon cancer a soigné ma fibromyalgie
Je vois d’ici votre tête on ne peut plus sceptique !
« C’est quoi cette connerie ? Comment un cancer pourrait soigner une fibro ! »
Bien évidemment, comme vous pouvez vous en douter, mon cancer n’a pas directement soigné ma fibromyalgie !
C’est la mode de faire des titres volontairement provocateurs ! D’annoncer des choses complètement débiles !
Cependant, si vous êtes en train de me lire, c’est que mon titre vous a intrigué. C’est certainement que vous souffrez de cette maladie et que de toute façon, vous êtes prêt à tout pour vous en débarrasser. Et comme je vous comprends. Mais ne vous inquiétez pas, nul besoin d’avoir un cancer pour en guérir. Je vais juste faire une analyse de ce qu’il s’est passé durant mon cancer qui fasse que ma fibro s’est considérablement atténuée.
Vous êtes bien installés ? ça va être long !
Tout d’abord un petit tour rapide sur ma vie avant :
Ça faisait 5 années que je souffrais de fibromyalgie. Bon, vous l’imaginez bien,le diagnostique n’a pas été posé de suite! J’ai vu moult docteurs, consulté moult spécialistes, passé un très grand nombre d’examens différents, pris toutes sortes de traitements différents sans aucun effet …sauf celui de finir de me détruire la santé…
Mais si vous être fibro, vous connaissez tout ça, vous avez surement vécu la même chose !!! On se laisse complètement porter par le corps médical parce que l’on souffre, parce qu’on leur fait confiance parce qu’ ils vont bien nous soigner ! Eux, ils savent ce qu’il faut faire pour nous soulager, ils vont bien trouver !! !
Vous, fibro, vous connaissez tout ça, mais je l’explique pour ceux qui lisent par curiosité sans connaître cette maladie.
Donc, résultats, je n’avais rien de visible : un peu d’arthrose, une lombalgie… mais rien qui n’explique tous mes symptômes = Docteur pommé qui ne sait plus quoi faire pour atténuer mes douleurs et qui m’envoie vers un confrère.
J’ai vu plusieurs rhumatologues : celui qui ne sait pas, celui qui dit que c’est une fibro mais qu’il n’y a rien à faire d’efficace (et que de toute façon je dois faire avec car la sécu ne reconnaît pas cette maladie), celui qui me dit que mon problème est dans ma tête et que je dois aller voir un psy (je suis sure que vous l’avez rencontré celui là…) et celui qui ne se prononce pas mais va tenter d’atténuer les douleurs en vous faisant repasser une batterie d’examens et en testant différents médicaments. Et moi, au milieu de tout ça, j’étais pommée ! Je souffrais, j’étais épuisée et je commençais à me résigner, à me dire que tout le reste de ma vie j’allais la vivre dans cet état lamentable.
Aller, on va décrire les symptômes pour les personnes qui ne connaissent pas cette maladie :
- Douleurs musculaires diffuses. Lorsqu’il s’agissait de sortir de mon lit le matin ou de mon canapé le soir, je ressemblais à une vieille mémé de 80 ans (pas en forme la mémé !). J’étais toute coincée, toute raide avec des douleurs aux pieds, aux chevilles, aux jambes, au dos…. Il fallait que j’aille tout doucement pour tout débloquer. Tout cela accompagné de « aille, ouille, aille aille aille !!! »
- Des douleurs permanentes dans le cou et les épaules ! l’impression d’avoir un énorme coup de soleil tellement ça me brulait constamment ! On ne pouvait pas me toucher et souvent, même le contact des vêtements était insupportable.
- Une douleur constante dans tout le corps qui s’aggravait avec le froid, l’humidité, le stress, la fatigue et avec les efforts. Donc tous mouvements étaient douloureux et me demandaient beaucoup de volonté. Gérer le quotidien, travailler… était un véritable calvaire pour moi. Faire un pâté de sable avec mes garçons je ne pouvais pas… trop douloureux. Je me forçais juste à faire ce que j’étais vraiment obligée de faire.
- Un sommeil léger et non réparateur, causant une fatigue dès le réveil.
- Une fatigue persistante et une grande démotivation toute la journée. Dès le matin au réveil j’étais déjà fatiguée ! tout me semblait au dessus de mes forces. Je n’étais plus motivée pour rien faire.
- Etat dépressif ! Bin forcément, on est toujours fatigué, on a plus le courage de ne rien faire, on souffre en permanence …. Et un jour mon fils m’a même dit qu’il aimerait bien changer de maman car avec celle-ci on ne pouvait rien faire !!! Bin oui, le pauvre ! A chaque fois qu’il voulait faire quelque chose on lui répondait : « on ne peut pas, maman est fatiguée ! On ne peut pas, maman a mal ! ». Et ce sentiment que de toute façon on va finir notre vie comme ça….. Pour le coup, j’avoue qu’en finir avec ma vie m’a parfois traversé (vite fait) l’esprit !!!! Mais heureusement que j’ai 4 enfants que je ne pouvais laisser….
- Des difficultés de concentration et de mémorisation : Plus bonne à rien ! Ni physiquement ni intellectuellement !
- Une augmentation de l'acuité des sens, soit une sensibilité accrue aux odeurs, à la lumière, au bruit et aux changements de température (en plus de la sensibilité au toucher) : j'avais toujours froid et je ne supportais plus les bruits. Quant un enfant parlait, j’avais l’impression qu’il hurlait. La télé me semblait toujours trop forte… Et je râlais après tout le monde parce qu’il y avait trop de bruit = maman chiante ! Et j’étais d’une frilosité extrême.
- Un engourdissement et des fourmillements aux mains et aux pieds.
- Baisse de la libido. Forcément on a mal partout jour et nuit, on est constamment fatigué… alors, pas envie… heureusement que j’ai un mari adorable !
- Colon irritable, douleurs dentaires, démangeaisons et grattage incontrôlable de la peau, genou qui se dérobe, impatience, irritabilité, idées suicidaires….. et, suivant les personnes, il peut y avoir plein d’autres symptômes. Je vous décris essentiellement ceux que j’ai connus.
Conséquences de tout ça :
- Une femme et une maman pas très agréable (pour ne pas dire chiante !) pour ma famille. Et comme j’en avais bien conscience mais que je n’y pouvais rien, ça finissait de me déprimer.
- Une vie sociale vide : toujours fatiguée, je n’avais pas envie de faire grand-chose. Je manquais de motivation. Tout me semblait dur, compliqué, au dessus de mes forces… Et puis même si je faisais un effort, que j’allais à une soirée, je finissais toujours seule dans mon coin. Et oui, dans notre société française, il y a la tradition de l’apéro (qui s’éternise) et qui se prend debout en discutant à droite, à gauche… Sauf que pour moi, tenir debout 5 mn c’était dur et au bout de 10mn je n’en pouvais plus ! Je me suis déjà retrouvée dans la situation de quitter la soirée, sans même avoir mangé et avec des enfants qui râlaient (parce que eux ils s’amusaient trop bien avec les copains…et qu’en plus ils n’avaient pas mangé non plus…), tout ça parce que les douleurs étaient devenues insupportables à vouloir tenir la position debout. Bon, la position assise, ça n’était guerre mieux ! Au resto ou chez des amis, au bout d’un certain temps assise, les douleurs devenaient insupportables aussi. Alors, un coup on prétexte « l’envie pipi », ou « quelque chose qu’on a oublié » ou « je dois aller me laver les mains »…. Tout ça pour se dégourdir, bien difficilement d’ailleurs, car les changements de position sont compliqués et douloureux….
Et le côté difficile de cette maladie, c’est qu’elle est invisible ! Les gens ne savent pas, ne voient rien ! ne comprennent pas pourquoi on reste seule sur une chaise dans son coin. Ne comprennent pas pourquoi on se lève souvent. Pourquoi on ne semble pas motivé ni attentive à leur conversation. Pourquoi d’un coup on s’assoit par terre dans une file d’attente : oui, il m’est arrivé plusieurs fois de devoir m’assoir à même le sol au milieu de la foule car je ne tenais plus debout. On passe vraiment pour une marginale, voir une imbécile !
On ne peut pas faire comprendre à la caisse d’un supermarché qu’il faudrait que l’on passe en priorité ! Bin non, on est jeune, on peut bien faire la queue comme tout le monde !!! Alors je m’avachissais sur mon chariot pour tenter de tenir le coup et je me disais : « c’était bien quand j’étais enceinte, au moins je pouvais être prioritaire aux caisses, les gens voyaient mon gros ventre et me laissaient passer ! ». Mais là, on ne voit rien !!! On souffre en silence et on devient une personne chiante et associable !!!
Donc, voilà, ce que ma vie a été durant 5 longues années.
5 années à souffrir et à déprimer. A courir d’un médecin à un autre, d’un examen à un autre, à prendre divers médicaments de toutes sortes : anti inflammatoires, anti dépresseurs, anti douleurs… plein « d’anti quelque chose » qui n’empêchaient rien ! Finalement, je m’étais résignée à finir ma vie ainsi, complètement handicapée ! J’ai abandonné, j’ai baissé les bras ! Il n’y avait plus rien à faire !
Et un jour, la fibro devient secondaire ! Le diagnostique du cancer est tombé ! Cancer = maladie mortelle !
Pourtant, brièvement, j’y avais pensé à la mort durant ces années de souffrance ! Mais là, elle se présentait de façon beaucoup plus précise à mon esprit ! Ça n’était plus une idée furtive mais un risque bien réel ! J’ai vu mes enfants pleurer, mon mari inquiet et angoissé… je ne pouvais pas leur faire ça !
Ce cancer m’a mit un grand coup de pied au cul ! Je devais me secouer et me battre pour le vaincre. Je ne vais pas vous le détailler puisque j’ai déjà écris plusieurs articles sur la façon dont je l’ai vécu. Articles que vous pouvez retrouver sur ce blog.
Mais il m’a sortit de ma résignation à souffrir, il m’a secoué, m’a donné l’envie de me battre. J’ai beaucoup lu dans les livres et sur le net ! Je voulais comprendre pourquoi après cette fibro qui me bousillait la vie depuis 5 ans, il fallait encore que je subisse ce cancer ! Bin oui, crotte alors ! Pourquoi est ce qu’il fallait que je souffre encore plus ! Comme si ça n’était pas suffisant ! Parce que je ne vais pas vous raconter ma vie dans le détail, mais j’ai vraiment eu des années pas simples et de nombreuses épreuves à traverser, et ce, bien avant la fibro ! Alors MERDE quoi ! (oui, ce coup ci je suis malpolie). Ça n’est vraiment pas juste !
En lisant, en faisant des recherches dans les bouquins et sur le net, j’ai complètement perdu confiance en la « médecine traditionnelle » (déjà que ça n’était pas brillant !!!). Ce que j’apprenais durant mes recherches ne correspondait pas du tout en ce que les médecins me disaient :
- J’ai appris que la vitamine D est essentielle dans la prévention et la guérison du cancer. Vu que ma prise de sang montrait un déficit en vitamine D, je demande un complément à mon oncologue qui me répond que ça n’est pas nécessaire….
- J’ai appris que les tumeurs se nourrissent de sucre et quand je parle alimentation avec mon oncologue, elle me dit de manger absolument « tout ce qui me fait plaisir », de ne pas me priver !!! Durant les chimios, pendant que d’un côté on m’injectait un poison pour détruire les tumeurs, de l’autre côté, on les alimentait en me proposant de la nourriture raffinée et sucrée….. Ou est la cohérence…..
Ce sont des exemples parmi d’autres qui m’ont incité à ne pas me fier aveuglément au corps médical et à remettre beaucoup de choses en question.
En novembre 2014, j’ai été voir une naturopathe car la deuxième chimio m’avait vraiment mise K.O. Il fallait que je fasse quelque chose qui puisse m’aider à supporter les chimios suivantes. Mon moral était trop atteint. Et le moral, c’est primordiale pour vaincre cette cochonnerie !
De là, j’ai totalement changé mon alimentation : je vous renvoie vers l’article que j’ai déjà écris à ce sujet et qui vous explique tout le début de mon parcours qui m’a aidé à supporter les chimios mais également à guérir de ma fibro : http://moncancermanouvellevie.over-blog.com/2015/05/comment-et-pourquoi-j-ai-change-mon-regime-alimentaire.html
Ici, vous avez également mon récit de ma première rencontre avec ma naturopathe : http://moncancermanouvellevie.over-blog.com/2015/02/naturopathe.html
Allez le lire et je vous attends ici pour la suite de mon… long monologue !!!
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Alors, ça y est, vous avez vu mon article sur mon changement alimentaire ? Oui, je sais il est long mais il est bon de comprendre pourquoi c’est mieux d agir d’une façon et pas d’une autre…
Donc, en résumé : Plus de gluten, plus de lactose, diminution du sucre et du sel. Plus aucun produit industriel transformé. Une grande majorité de légumes dont des jus de légumes. Combinaison des bons aliments. Revenir à une alimentation basique et saine sans rajouter tous ces produits dont notre corps n’a pas besoin et qui en plus, encrassent ses humeurs. Les humeurs étant les liquides dans lesquels baignent nos cellules (sang, plasma, lymphe). Ces liquides alimentent nos cellules en oxygène et en nutriments mais permettent également d’évacuer les déchets issus de l’activité des cellules et les éléments synthétisés par les cellules. Si nos humeurs sont encrassées, nos cellules ne sont pas nourries correctement et les déchets ne sont pas évacués correctement. Bon, c’est un résumé basique, un naturopathe saura mieux vous expliquer tout ça !
Donc une alimentation qui permet à notre corps de fonctionner correctement et qui ne l’encrasse pas !
Pour information, voici une liste rouge des additifs alimentaires et leurs effets : http://www.naturopathie-holistique.fr/liste-rouge-des-additifs-alimentaires-(danger)-partie-1-15-104.html
Eviter les produits chimiques. Donc les pesticides, c’est pourquoi il vaut mieux manger moins mais manger bio.
Eviter également le plus possible les médicaments qui empoisonnent notre organisme et nos humeurs ! (http://home.naturopathe.over-blog.com/article-400-medicaments-reconnus-dangereux-la-liste-113089562.html) .
Les produits chimiques que sont les médicaments encrassent nos principaux émonctoires que sont le foie et les reins. Fragilisés et encrassés, ils ne peuvent plus assumer correctement leur travail d’évacuation des déchets de l’organisme.
Personnellement, depuis la fin de ma chimio il y a un an et demi, j’ai refusé tous produits chimiques. Je me soigne uniquement par les plantes, les huiles essentielles et l’argile. De même pour toute ma famille. J’ai juste fait une exception cet été à cause d’une sciatique qui s’accroche à moi !!! J’ai finalement accepté de prendre 6 jours d’anti inflammatoires…. Sans aucun effet ! Croyez-moi que je le regrette bien ! Je m’en sors aussi bien avec mes méthodes naturelles et je n’empoisonne plus mon organisme. De toute façon, avec une alimentation plus saine, nous sommes très rarement malades.
Avec le recul et mes recherches, je suis absolument persuadée que tous ces antis inflammatoires, anti douleurs (6 par jours), anti dépresseurs et autres que j’ai pris quotidiennement durant ces 5 années ont largement contribué à la venue de mon cancer. Parmi d’autres facteurs bien sur, tel que la mal bouffe, le stress, les pesticides etc… Mais je suis sur que ça a fini de provoquer des cellules anarchiques.
Voici les précieuses explications indiquées par un naturopathe de renom Yvan LABELLE, spécialisé dans les maladies arthritiques au Québec, explications extraites de son livre "l'arthrite, une souffrance inutile ?"
"l'arthrite vient d'une congestion du système digestif qui garde les substances toxiques, acides. Ces acides qui se retrouvent dans le sang sont alors déposés dans les articulations, les os, les muscles et les cartilages, ce qui a pour effet de causer l'inflammation et de l'enflure.
Cette congestion est causée par une alimentation trop riche en viande rouge, en sucre, café, thé, alcool, par des organes déficients comme le foie et les reins qui n'accomplissent pas leur travail d'élimination, par certaines carences et par le stress prolongé."
L'arthrite est une maladie d'encrassement. Les humeurs de l'arthritique sont saturées de déchets acides de toutes sortes, dont des déchets de type urique. La naturopathie parvient à rétablir ces malades, tout simplement en nettoyant à fond leur organisme.
Suite de l’article ici : http://www.sos-detresse.org/dossiers/arthrite/approche-naturopathique.htm
Et il en est de même pour la fibromyalgie. Un corps encrassé par une alimentation transformée, pleine de pesticides, d’additifs et autres produits toxiques, un trop grand nombre de produits acidifiants et pas assez de fruits et légumes. Tout ça accompagné de beaucoup trop de médicaments (anti…. Plein de chose), notre corps est complètement acidifié. Nos intestins deviennent perméables et ces acides passent dans le sang et la lymphe. Notre foie n’est plus capable de gérer les déchets et produits toxiques et les inflammations se déposent un peu partout dans le corps !
Donc, au bout de 7 mois de changement alimentaire : Plus de gluten, plus de lactose, réduction du sucre (mea culpa, je suis très gourmande je n’arrive pas à le supprimer complètement), plus aucun produit industriel transformé, que des produits bruts et bio cuisinés par mes petites minounes, beaucoup de légumes, énormément de jus de légumes à l’extracteur, peu de la viande et que de la viande bio.
Au bout de ces 7 mois durant lesquels j’ai suivit les traitements de ma naturopathe (http://moncancermanouvellevie.over-blog.com/2015/02/naturopathe.html ) afin de réparer mes intestins et soutenir mon foie, j’ai enfin pu arrêter tous les médicaments que j’avalais pour lutter contre la douleur ! Je n’avais quasi plus aucune douleur liée à la fibromyalgie !!!!
MIRACLE !!!!!
Je m’étais débarrassée de cette maladie que je pensais avoir à vie, dont je pensais qu’on ne pouvait pas guérir ! Et en plus, j’ai beaucoup mieux supportée mes chimios. Je me suis rétablie beaucoup plus vite !
J’ai tout simplement désencrassé mon corps et je lui ai juste fourni les aliments bénéfiques dont il a besoin pour fonctionner ! Je lui ai donné le bon carburant !
Finalement c’est tout simple !
Pourtant, certaines personnes vont me dire : « j’ai tenté de manger sans gluten et sans lactose, ça ne fait rien ! » - « je mange bio et je souffre quand même » - « je suis végétarienne et je suis fibro ».
Moi-même je me rappelle avoir déjà tenté de supprimer à une époque le gluten et le lactose sans résultats.
Ou alors, d’autres vont me dire : « c’est de la connerie ton histoire d’alimentation, je mange du gluten, du lactose, des produits industriels transformés, trop salés, trop sucrés, plein d’additifs, de pesticides, d’antibiotiques… et je vais très bien ! »
Alors, la recette miracle ne serait pas seulement le changement alimentaire ?
Et bien, je pense que se nourrir correctement et arrêter de donner du « poison » à notre corps est primordiale ! Je pense que plus longtemps on l’a mal nourri, plus longue sera la détoxification, plus longue sera la réparation de nos intestins et de notre foie. J’avais arrêté gluten et lactose pendant 2 mois. Je comprends maintenant que c’était trop court et que de toute façon je lui donnais quand même d’autres produits toxiques sans éliminer ceux que j’avais stocké dans mon organisme depuis de longues années. Et en plus, je ne prenais aucun traitement permettant à mon foie et mes intestins de se réparer.
Ça ne pouvait pas marcher, ma démarche n’était pas suffisante !
Mais, avec le temps et mes lectures, je me suis demandée si l’alimentation et le soin par les plantes étaient les seules causes à ma guérison. Et même si je pense que c’est primordiale, je me suis rendu compte qu’il y avait au moins un autre facteur important !
La question que je me suis posée est la suivant: qu’est ce qui a changé d’autre durant mon cancer.
Et la réponse que j’ai trouvé est tout simplement que je me suis reposée, que j’ai lâché du lest !
Mais oui ! Avant, je n’arrêtais pas de courir du matin au soir ! Toujours speed avec des journées trop chargées. Je ne me posais jamais. Je n’arrêtais pas de m’agiter dans tous les sens, stressée parce que je n’avais jamais le temps de tout faire ! Je ne dormais pas assez car les journées n’étaient pas assez longues… J’avais constamment mal mais je serrais les dents et je continuais ! Rien ne m'arrétait !
Et là, le cancer, ou plutôt la chimio a eu raison de moi ! J’étais K.O. Obligée de me reposer, de faire des siestes. Obligée d’arrêter de vouloir être sur tous les fronts. Et puis j’étais gravement malade. Mon mari m’a aidé encore plus ! J’ai appris à lâcher du leste ! Pas le choix !
Un copain m’a fait quelques séances de sophrologie que j’ai continué d’appliquer chez moi !
Cette fichu maladie m’a appris à relativiser. Quant on a une maladie mortelle et bien il y a plein de choses que finalement on ne trouve plus aussi grave.
J’avais eu énormément de soucis, beaucoup de stress et d’angoisses accumulées durant des dizaines d’années.
Et il faut savoir, que stress + surmenage = cocktail Molotov d’acidité dans le corps = production d’inflammations. Cela combiné à une mauvaise alimentation et à l’ingestion de produits toxiques sur de longues années, on a un terrain propice à la fibromyalgie !
Alors bien sur, tout le monde ne va pas déclarer une fibromyalgie, bien évidemment et bien heureusement ! Mais d’autres vont avoir de l’arthrose, de l’arthrite, de l’ostéoporose, des maux de têtes, des maux de ventres, maladie de crohn, des problèmes de peaux, des allergies Etc.… Toutes sortes de petites maladies handicapantes mais dont on ne fait pas le rapprochement avec notre mode de vie ! Et je ne vous parle pas de parkinson, Alzheimer…. Et du cancer…..
Alors voilà ! Finalement c’est simple ! Il faut prendre soin de sa machine ! C’est-à-dire de notre corps ! Il faut juste lui donner le bon carburant pour qu’elle fonctionne ! La réparer intelligemment si on l’a trop malmené ! Lui accorder suffisamment de repos et ne pas la stresser de trop !
Et, chose essentielle dont je n’ai pas encore parlé : bouger son corps !
Notre vie trop sédentaire n’est pas bonne non plus ! Avant je faisais beaucoup de sport ! Puis, prise dans mon tourbillon infernal, avec tout ce que j’avais à faire, je n’avais plus assez de temps pour faire du sport ! Je me suis oubliée. Et mon corps s’est rouillé, il n’était plus suffisamment oxygéné, je ne faisais pas assez bouger les fluides et les acides stagnaient, se déposant à divers endroits créant des inflammations.
Je sais ce que vous vous dites, vous, fibro : que quand vous bougez, ça vous fait trop mal ! Oui, je sais, je me suis dit la même chose ! C’est un cercle vicieux en faite ! Et j’ai compris par la suite que quant on bouge, quant on fait du sport, on remet en circulations les inflammations qui se sont déposées dans notre organisme et c’est pour ça qu’on a mal ! Seulement c’est important de les remettre en circulation afin de pouvoir les déloger et les éliminer !
Il faut se forcer à faire du sport quotidiennement. D’abord à petites doses, puis de plus en plus si on peut ! Mais en tout cas, la régularité est importante.
La natation, la marche, le yoga sont très bon pour commencer !
Et pour les plus courageuses, le jeûne (http://moncancermanouvellevie.over-blog.com/2015/05/les-bienfaits-de-jeune.html ) est une très bonne méthode pour se détoxifier, mettre son corps au repos afin de lui permettre de se réparer. Personnellement, ça a fait des miracles sur moi. Vous trouverez les récits de mon expérience sur ce blog.
L'étude des paramètres biologiques d'une personne en période de jeûne a montré que celui-ci entraînait des changements dans les paramètres sanguins et hormonaux - hausse du cortisol (effet anti-inflammatoire), baisse de l'insuline et des hormones thyroïdiennes T3 et T4, hausse de la dopamine et de la sérotonine....- qui expliqueraient notamment les effets sur l'inflammation et les changements au niveau émotionnel (sensation de calme, de plénitude...).
Vous trouverez plein de renseignements sur le net.
Maintenant, je vais vous avouer les travers dans lesquels je suis tombée (encore):
J’ai soigné ma fibro, j’ai soigné mon cancer, j’ai retrouvé énergie et joie de vivre ! Enfin, je pouvais faire plein de choses que je ne pouvais plus faire ! Et petit à petit, je me suis mise à me « ré activer ». Cet été, j’ai enfin refait un potager. Je me suis re mise aux travaux dans la maison. Tout ça en plus de mon travail, du ménage, de la cuisine qui me prend beaucoup de temps, des enfants et de plein d’autres petites choses que j’avais à faire. Au niveau alimentaire, je mange toujours bio, sans gluten, sans lactose, sans produits industriels, en sucrant moins… mais parfois, quand je ne suis pas chez moi, je fais quelques écarts (gourmandise quand tu nous tiens….).
Vu que je suis fort occupée, je n’ai pas le temps de me reposer. Je n’ai pas souvent le temps non plus de faire du sport régulièrement !
Et…. Que s’est il passé en plein milieu de mes vacances ? Une sciatique tellement violente que je ne pouvais plus tenir la position debout statique ni marcher plus de 500m !
Pourtant j’avais eu un avertissement ! Cette sciatique s’était déclarée en Avril ! Mais bon, je passais outre la douleur et je continuais à vaquer à mes occupations ! Jusqu’à ce qu’elle se fasse plus violente et m’empêche de marcher ! Ce qui en plus a bien gâché mes vacances et m’a miné le moral !
Voilà, j’avais retrouvé mon énergie et je suis RE tombée bêtement dans les mêmes travers. J’ai oublié de prendre soin de moi ! Mon corps a encore dit « STOP » !
Voilà, bien fait pour moi !
Alors, ma fibromyalgie n’est pas revenu. Mais je sens que ça peut vite revenir ! La preuve, je me suis remise au sport quotidiennement et je suis pleine de douleurs. Et elles ne sont pas que musculaires. Je sens bien que je déplace les inflammations. Je connais bien le phénomène et les sensations maintenant ! Je m’accroche, je continue et ça commence à aller mieux !
Mais voilà, je m’en veux ! J’ai encore voulu trop en faire, je n’ai pas écouté mon corps et il s’est rappelé à moi ! Je suis embêtée avec cette sciatique qui, de nouveau, m’handicape et j’ai très certainement une hernie ! Ça sera certainement long à guérir !
Tout ça pour vous dire : Prenez soin de vous, écoutez votre corps !
MANGEZ SAINEMENT.
FUYEZ TOUS LES PRODUITS TOXIQUES NON ADAPTES A VOTRE CORPS.
EVITEZ LE PLUS POSSIBLES LES TRAITEMENTS ALLOPATIQUES.
ACCORDEZ A VOTRE CORPS LE REPOS DONT IL A BESOIN.
EVITEZ LE STRESS. Trouvez des méthodes pour apprendre à vous détendre.
FAITES DU SPORT
AEREZ VOUS.
ET GARDEZ ESPOIRS ! LA FIBROMYALGIE EST UNE MALADIE DONT ON PEUT GUERIR.
Ça n’est pas simple, ça peut être long et demander beaucoup d’efforts mais petit à petit, en faisant les choses progressivement, en s’accrochant, vous pouvez aller mieux !
CROYEZ-Y !
Je vous souhaite beaucoup de courage, je vous souhaite d’aller mieux, je vous souhaite de trouver le courage de changer des choses dans votre vie qui vous apporteront un mieux être, une meilleur qualité de vie.
Si vous avez des questions je tenterai d’y répondre au mieux en fonction de mon expérience, mais mon premier conseil sera de vous faire suivre par un bon naturopathe. La mienne m’a « sauvé la vie ».
Je serai ravie de lire vos témoignages, vos expériences, comment vous réussisez à vous soigner et, je l'espère, comment vous avez réussi à guérir.
BONNE SANTE A VOUS.
PS : n'oubliez pas 3 choses importantes pour aller mieux !
Et gardez votre humour :