Pose du cathéter
22 septembre 2014 :
Je pars seule pour mon rdv à 8h à l’hôpital. Je rentre en ambulatoire pour la pose du cathéter qui servira à faire passer la chimio.
Ce dispositif, aussi appelé port-à-cath® ou pac est composé d'un petit boîtier (la chambre implantable) et d'un cathéter (tuyau souple et fin). Il est entièrement placé sous la peau, au cours d'une courte intervention chirurgicale sous anesthésie locale. Le boîtier est placé en haut du thorax et relié au cathéter, lui-même placé dans une grosse veine profonde. Après l'intervention, un examen d'imagerie (radiographie du thorax) est réalisé pour vérifier que le dispositif est placé correctement. Le plus souvent, le cathéter et la chambre implantable sont bien supportés. Une gêne peut néanmoins être ressentie en voiture à cause de la ceinture de sécurité. Il existe aussi un faible risque de thrombose, d'infection du cathéter ou encore de migration du boîtier qui peut se déplacer légèrement. Ces phénomènes sont surveillés par l'équipe médicale. Lorsque le dispositif n'est plus utile, il est enlevé lors d'une courte intervention chirurgicale, le plus souvent sous anesthésie locale.
Une infirmière m’accueille, m’emmène en chambre, me prépare et j’attends gentiment mon tour en regardant la télé et en crochetant. Et oui, mon crochet me suit partout, il ne faut pas perdre de temps ! Et surtout, je ne supporte pas de rester à rien faire.
Une petite photo de moi dans ma tenue super sexy !
Vers 9h, on m’emmène au bloc en fauteuil roulant.
Une infirmière de 60 ans m’accueille. Elle est vraiment très gentille et se comporte comme une maman avec son enfant. Durant l’intervention, elle me caresse la tête et me rassure.
Le chirurgien est très sympathique aussi et blague beaucoup. L’opération se fait sous anesthésie locale. On installe un champ médical. L’opération va durer un peu plus longtemps que la normal car il a du mal à mettre l’aiguille. Il me dit que ma veine est très fine. Malgré l’anesthésie, j’ai souvent mal car je sens qu’il insiste. Heureusement, ma mamie infirmière et mon beau chirurgien blaguent beaucoup et détendent l’atmosphère.
Finalement ça se termine. L’infirmière me nettoie et au moment où je repars dans mon fauteuil roulant, elle vient me faire deux grosses bises en me disant que je suis une jeune femme remarquable et très gentille. Ça fait toujours plaisir.
Je pars donc en ballade dans les couloirs pour aller passer une radio afin de voir si tout est bien en place.
Je retourne en chambre, discute « créations » avec la première infirmière qui m’avait accueillie. En me voyant crocheter, elle ma posé plein de questions sur ce que je faisais ! Et c’est le genre de sujet qu’il ne faut pas aborder avec moi si on est pressé !
Finalement le chirurgien est passé, a approuvé la radio et j’ai pu sortir de l’hôpital vers 11h30.
Ce ne fut pas très facile de conduire car c’était un peu douloureux et ça tirait dans le cou. Heureusement, j’avais peu de manœuvres à faire.
Les jours qui suivirent ont été plutôt difficiles car douloureux. Un gros hématome s’est formé, ma peau était hyper sensible et j’ai fait une réaction au pansement qui m’a brulé la peau. Pas de chance ! Il a fallu quasi une semaine pour que j’ai moins mal.
Quelques photos de ma semaine de torture :
Bon, sur le moment ça n’est pas agréable mais c’est bien vite oublié. Et puis tout le monde ne réagit pas de la même façon. Il faut garder le sourire !
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